Le cancer du pancréas est une maladie extrêmement agressive, il n’existe pas de moyen de dépistage approprié, la chance de guérison est minime. Les chercheurs ont récemment trouvé un virus grippal, qui s’est avéré apte dans les recherches à freiner la croissance du cancer du pancréas. Ce nouveau procédé peut signifier une solution pour les malades souffrant du cancer du pancréas, et conjugué de la radiothérapie peut augmenter la chance de survie. Bien que les examens cliniques nécessitent encore plus de temps, les résultats jusqu’ici achevés sont rassurants.
L’un des auteurs de l’étude résumant la recherche, la docteur Mary Stella a dit que ce nouveau virus vise expressément à tuer les cellules du cancer du pancréas, sans pour autant dégrader les tissus environnants. « Non seulement notre stratégie de cibler la tumeur est sélective et efficace, mais nous avons également développé le virus de telle manière à le faire pénétrer dans le flux sanguin, d’où il peut atteindre les cellules cancéreuses qui sont en propagation dans l’organisme », explique le docteur en ajoutant que les expériences humaines restent à réaliser.
Dans le cadre de la recherche publiée dans la revue Molecular Cancer Therapeutics, les chercheurs ont modifié un adénovirus pour faire apparaître une protéine sur sa couche extérieure ayant la capacité à reconnaître les cellules cancéreuses et à s’y adhérer. Le virus pénètre la cellule cancéreuse, s’y divise et avant d’en sortir tu la cellule. Les nouvelles répliques virales s’adhèrent aux cellules cancéreuses avoisinantes et répètent le même cycle pour finir par tuer la tumeur entière.
Ce virus pouvant exercer son effet sur le cancer du pancréas n’a été jusqu’ici testé que sur des souris. Les chercheurs ont constaté qu’il entrave la croissance du cancer. L’application des virus modifiés a précédemment montré des résultats prometteurs dans le cas des différents cancers, mais les chercheurs affirment que ce nouveau virus est beaucoup plus précis et efficace que les variétés de virus précédentes. Il a en outre pour avantage de pouvoir coopérer avec les médicaments chimiothérapiques.
Le virus a été modifié davantage de manière à ce qu’il ne puisse pas provoquer de maladie chez les personnes en bonne santé.
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